Librairie coiffard

Anne-Marie Métailié

21,00
Conseillé par (Libraire)
9 juillet 2018

Conseillé par Frédérique

Juana, une femme médecin à Saint-Nazaire est retrouvée morte noyée. La journaliste qui couvre l'affaire pour Ouest-France ne croit pas à la thèse du suicide. Elle décide alors de remonter la piste et trouve un échange de mails entre un jeune homme qui recherche sa mère et Juana qui semble l'avoir connue. Qui était Juana? Une médecin sans histoire ou une militante révolutionnaire en fuite? Au fil du récit se dévoilent et s'imposent la dictature argentine, l'enfermement, la torture, la peur et l'histoire d'une femme qui choisit de se sacrifier en disparaissant.
Elsa Osorio est une auteure talentueuse, à l'écriture dense, prenante à vous couper le souffle. Elle nous décrit un monde sans pitié pour ceux qui préfèrent la liberté et la vie à la violence du pouvoir.

Conseillé par (Libraire)
6 juillet 2018

Conseillé par Frédérique

Février 1913. Leda, dix-sept ans, quitte son village italien pour rejoindre en Argentine son cousin Dante, qu'elle vient d'épouser. Dans ses maigres bagages, le précieux violon de son père. Mais à son arrivée, Dante est mort. La jeune femme seule et sans ressources devrait rentrer en Italie. Pourtant elle brûle d'envie de découvrir ce nouveau monde et la musique qui fait bouillonner ses quartiers chauds. Passionnée par ce violon interdit aux femmes, Leda décide un soir, vêtue du costume de son mari, de s'immerger dans le monde nocturne du tango... Un roman à l'écriture sensuelle et captivante dans lequel le tango qui y résonne à chaque page, est définitivement la colonne vertébrale d'un Buenos aires en construction.

Conseillé par (Libraire)
6 juillet 2018

Conseillé par Marie-Laure

En 1979 , Laura Alcoba quitte l'Argentine pour rejoindre sa mère à Paris. C'est avec sa voix de petite fille qu'elle nous raconte ses impressions lors de son arrivée en France. Quelle désillusions lorsqu'elle se rend compte qu'elle ne vivra pas à Paris mais en banlieue! Chaque chapitre correspond à un souvenir bien marquant : ses premières amitiés, des vacances au ski, la tapisserie horrible de l'appartement et cette photo que son père, prisonnier politique, lui réclame et qu'elle n'arrive pas à choisir. Laura Alcoba rend aussi un bel hommage à notre langue. La lecture des "Fleurs bleues" de Queneau deviendra son défi. Elle évoque également sa fascination pour le "e" muet. Un magnifique témoignage sur l'exil et sur la vie de réfugiés en France.

Anne-Marie Métailié

Conseillé par (Libraire)
6 juillet 2018

conseillé par Chloé

Micaela Feldman de Etchebéhère, surnommée la Capitana a eu une vie des plus folles. Une vie que nul n'aurait pu imaginer. Elsa Osorio s'inspire des notes que cette "Mika" a prises dans des carnets à travers la Patagonie, l'Espagne, l'Allemagne et la France pour imaginer cette impressionnante biographie romancée. Figure majeure de la lutte des classes et notamment contre le fascisme à Berlin, la Capitana se retrouve à diriger une armée grâce à son intelligence débordante et son audace folle! C'est un parcours de vie exemplaire, incroyable et tout autant émouvant que puissant. Elsa Osorio nous offre un grand roman sous forme de superbe protrait pour dévouvrir une femme qui se bat pour les autres. Une femme exceptionnelle, forte et libre, tout simplement.

Ne préfère pas le sang à l’eau

Viviane Hamy

17,00
Conseillé par (Libraire)
3 mai 2018

Conseillé par Stéphanie

Liberté
...
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur le couronne des rois
J'écris ton nom ..

"Liberté, j'écris ton nom". Le célèbre poème d'Eluard pourrait être gravé en exergue du roman de Céline Lapertot.
A Cartimandua, pays imaginaire du Nord, tout allait bien tant que la Citerne d'eau dominait le pays par son gigantisme et sa blancheur. Les Nez Verts affluaient du Sud vers cet Eldorado, et tant qu'il y avait de l'eau pour tout le monde, le vivre-ensemble était envisageable. Il y eut bien une Cassandre pour prévenir des possibles maux à venir, mais le commun des mortels n'est jamais capable d'envisager le pire. Et le pire arriva sous forme d'explosion. L'eau précieuse noya et emporta avec elle les illusions, la tolérance et la démocratie.
Encore une fois Céline Lapertot nous bouscule, nous bouleverse même parfois. Sans détour, elle nous fait sauter à la figure l'absurdité de la conditions humaine, mais sa complexité aussi. Trahir et résister, accueillir et rejeter, aimer et tolérer, les paradoxes qui nous composent sont si nombreux. Une craie et des mots sur un mur suffisent-il à dénoncer?