- EAN13
- 9782754103725
- ISBN
- 978-2-7541-0372-5
- Éditeur
- Hazan
- Date de publication
- 17/12/2008
- Collection
- Catalogues d'exposition
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 28,7 x 23 cm
- Poids
- 1962 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 709.22
- Fiches UNIMARC
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Cobra
[expositions, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 7 novembre 2008-15 février 2008 et Palais des beaux-arts, 7 novembre 2008-4 janvier 2009]
De Anne Adriaens-Pannier
Adapté par Michel Draguet
Hazan
Catalogues d'exposition
- Créé à Paris en novembre 1948 par des artistes, peintre ou écrivains, venus de Copenhague (Jorn), Bruxelles (Dotremont, Noiret) et Amsterdam (Appel, Corneille, Constant), le mouvement CoBrA reste méconnu hors d’Europe. Assimilé tantôt à une queue de comète surréaliste, tantôt à une manifestation nordique de l’art tachiste ou informel, Cobra est aussi perçu comme une formule européenne de l’expressionnisme abstrait tel qu’il fleurit alors aux États-Unis.
Cobra : Copenhague – Bruxelles – Amsterdam. L’acronyme est symbolique d’une géographie qui s’est déployée au nord de Paris et d’une époque qui dépasse ses quelques années d’existence (1948–1951). Cobra est un esprit (une fête) qui traduit les attentes et les désillusions d’une jeunesse au sortir de la guerre Cobra s’ouvrit largement à l’espace européen. Internationaliste, le regroupement – en fait un « lien souple » nourri d’expositions et de publications au premier rang desquelles figure la revue Cobra – ébauche une Europe nouvelle faite de rencontres et de débats. Ceci explique que soixante ans plus tard, ce n’est pas moins de trente-six artistes représentant six nationalités qui se retrouvent aux cimaises des Musées royaux de Bruxelles, avec plus de deux cents œuvres venues de tous les horizon. Le présent projet vise d’abord à retracer l’histoire du mouvement Cobra en le plaçant dans son contexte historique et culturel. Après la Libération et pendant la Guerre froide, Cobra a voulu explorer d’autres pistes que l’on qualifierait aujourd’hui de libertaires ou d’alternatives. À ce titre, l’action de Cobra méritera d’être soulignée dans une perspective qui conduira certains membres au Situationnisme et à Fluxus.'
Cobra : Copenhague – Bruxelles – Amsterdam. L’acronyme est symbolique d’une géographie qui s’est déployée au nord de Paris et d’une époque qui dépasse ses quelques années d’existence (1948–1951). Cobra est un esprit (une fête) qui traduit les attentes et les désillusions d’une jeunesse au sortir de la guerre Cobra s’ouvrit largement à l’espace européen. Internationaliste, le regroupement – en fait un « lien souple » nourri d’expositions et de publications au premier rang desquelles figure la revue Cobra – ébauche une Europe nouvelle faite de rencontres et de débats. Ceci explique que soixante ans plus tard, ce n’est pas moins de trente-six artistes représentant six nationalités qui se retrouvent aux cimaises des Musées royaux de Bruxelles, avec plus de deux cents œuvres venues de tous les horizon. Le présent projet vise d’abord à retracer l’histoire du mouvement Cobra en le plaçant dans son contexte historique et culturel. Après la Libération et pendant la Guerre froide, Cobra a voulu explorer d’autres pistes que l’on qualifierait aujourd’hui de libertaires ou d’alternatives. À ce titre, l’action de Cobra méritera d’être soulignée dans une perspective qui conduira certains membres au Situationnisme et à Fluxus.'
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