- EAN13
- 9791037027559
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 30/03/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 45,00
Comment la main donne-t-elle forme à la matière dans la pratique artistique??
Comment concevoir leur rapport dans la genèse d’une œuvre d’art?? Le présent
ouvrage propose une relecture de la pensée esthétique à partir de questions
durablement escamotées par ses historiens. Au revers de l’oculocentrisme
dominant s’est développée en effet, dès la naissance de l’esthétique au XVIIIe
siècle, comme la face occulte d’un Janus, une haptologie de l’œuvre d’art qui
détermine l’expérience esthétique comme essentiellement sensorielle et
corporelle, et la pratique artistique comme le cheminement de la main trouvant
son chemin au cœur de la matière. Herman Parret retrace l’histoire de cette
esthétique haptologique et en analyse les concepts-clés à travers une
relecture des textes fondamentaux, de Baumgarten à Lyotard, en passant par
Lessing, Diderot, Kant, Herder, Nietzsche, Riegl, Husserl, Merleau-Ponty, Jean
d’Udine, Henri Focillon et Gilles Deleuze. Il montre comment l’hypothèse
haptologique s’immisce dans le cadre général de réflexion de ces penseurs et
finit toujours par s’y justifier, dégageant une continuité méconnue sur plus
de deux siècles d’esthétique philosophique.
Comment concevoir leur rapport dans la genèse d’une œuvre d’art?? Le présent
ouvrage propose une relecture de la pensée esthétique à partir de questions
durablement escamotées par ses historiens. Au revers de l’oculocentrisme
dominant s’est développée en effet, dès la naissance de l’esthétique au XVIIIe
siècle, comme la face occulte d’un Janus, une haptologie de l’œuvre d’art qui
détermine l’expérience esthétique comme essentiellement sensorielle et
corporelle, et la pratique artistique comme le cheminement de la main trouvant
son chemin au cœur de la matière. Herman Parret retrace l’histoire de cette
esthétique haptologique et en analyse les concepts-clés à travers une
relecture des textes fondamentaux, de Baumgarten à Lyotard, en passant par
Lessing, Diderot, Kant, Herder, Nietzsche, Riegl, Husserl, Merleau-Ponty, Jean
d’Udine, Henri Focillon et Gilles Deleuze. Il montre comment l’hypothèse
haptologique s’immisce dans le cadre général de réflexion de ces penseurs et
finit toujours par s’y justifier, dégageant une continuité méconnue sur plus
de deux siècles d’esthétique philosophique.
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