Ces Justes qui sauvèrent des milliers de vie, Histoire
EAN13
9782390093602
Éditeur
Jourdan
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Ces Justes qui sauvèrent des milliers de vie

Histoire

Jourdan

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Suivez le destin d'hommes et de femmes qui ont contribué à sauver des milliers
de juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

«?Certains luttèrent à leur manière contre la peste brune, comme Oskar
Schindler, un Allemand, Varian Fry, un Américain, ou même encore Aristides de
Sousa Mendès, un diplomate portugais en poste à Bordeaux qui sauva de la mort
plusieurs dizaines de milliers de juifs contre la volonté de son gouvernement
de Lisbonne. Qu’est-ce qui pouvait bien rapprocher tous ces hommes et toutes
ces femmes, si différents, sinon cet humanisme universel, cette grandeur
d’âme, en ces temps si troublés ? Rien ou souvent très peu de choses. Ils ne
se connurent pas, ne se rencontrèrent jamais durant cette terrible guerre,
mais agirent presque de concert face au fascisme, au totalitarisme, alors que
les gouvernements du monde libre se montraient quasiment impuissants face à
Hitler et au système nazi.?» Per ANGER
Découvrez les destins incroyables de...
... Varian Fry, un journaliste américain qui, depuis Marseille, a aidé près de
4000 juifs ou dissidents à fuir l’Europe. Parmi eux se trouvaient l’artiste
Marcel Duchamp, la philosophe Hannah Arendt et l’écrivain André Breton.
... Raoul Wallenberg, un diplomate suédois, envoyé en mission en Hongrie pour
sauver les juifs.
... Oskar Schindler, un industriel allemand, qui engagea dans ses usines plus
de mille juifs.
... Aristides de Sousa Mendès, un diplomate portugais, qui délivra des visas
aux personnes souhaitant fuir le régime de Vichy.

Plongez-vous dans la lutte contre le fascisme avec ce livre d'histoire qui
retrace les actions de ceux que l'on nomme les Justes, engagés corps et âme
dans la protection des juifs durant cette période sombre.

EXTRAIT

Face aux événements tragiques qui se préparaient, Carl Lutz avait décidé de
passer à l’action et n’avait pas tardé à réagir vigoureusement. Le vice-consul
avait alors placé sous protection diplomatique suisse le bureau hongrois du
Conseil juif pour la Palestine. Un moyen qu’il pensait très efficace, mais l
’était-il vraiment ? Dans le même temps, le diplomate de la Confédération
helvétique avait décidé d’accélérer notablement la délivrance des lettres de
protection. Sous son impulsion, on en diffusait des milliers et des milliers,
notamment à toutes celles et à tous ceux qui n’étaient plus protégés par des
certificats palestiniens. Sa méthode était relativement simple. Il agissait
sur deux plans. Déjà, sur la délivrance de documents du consulat ; chaque juif
hongrois pouvait recevoir l’une de ces lettres de protection ; un document
dont la valeur internationale était discutable… Cependant, c’était un premier
pas, mais notoirement insuffisant face à l’acharnement et à la violence des
nazis et des Croix fléchées, ces fascistes hongrois qui œuvraient sans foi ni
loi, tuant sans vergogne, dans tout le pays et à Budapest même. Ce qui
préoccupait surtout le vice-consul de Suisse, c’était la validité juridique de
tels documents. Quelle portée avaient-ils en droit international ? Presque
rien. Il le savait pertinemment. Mais à ses yeux, il y avait urgence et il
avait dû agir sans tarder. La présentation de telles lettres pouvait freiner
momentanément les rafles.
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