Cartouche et les voleurs de grand chemin, Histoires de bandits
EAN13
9782390093084
Éditeur
Jourdan
Date de publication
Langue
français
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Cartouche et les voleurs de grand chemin

Histoires de bandits

Jourdan

Indisponible
Cartouche et ses accolytes, une organisation criminelle ?

Gentilshommes assassinés, diligences attaquées, bandits masqués, gardes
froidement éliminés, bourgeois détroussés… Celui à qui on attribue tous ces
méfaits, Louis-Dominique Cartouche, le plus célèbre bandit de grand chemin de
tous les temps, est aujourd’hui devenu un héros légendaire, souvent représenté
chevauchant les grands chemins de France à la tête de ses hommes. Certains ont
même accusé Philippe d’Orléans de lui être affilié et de remplir les caisses
de l’État grâce à lui. Pourtant, Cartouche n’était pas seul : d’autres bandits
sévissaient, tels Jacques Pellissier, le plus connu d’entre eux, ou encore
Tiby, Nivet et Langlade. Ce livre retrace leurs plus terribles méfaits et pose
la question de savoir s’ils agissaient tous pour leur propre compte ou si on
avait affaire, à cette époque, à une organisation criminelle agissant sous la
férule du célèbre Cartouche. À l’aide de documents d’archives et de
témoignages inédits, Guy Peillon fait le point sur le phénomène de grand
banditisme qui a affolé la France à cette époque.

Plongez dans une série de documents d’archives et de témoignages inédits qui
font le point sur le phénomène de grand banditisme qui a affolé la France à
cette époque.

EXTRAIT

Il raconte qu’il dormait lorsqu’il est réveillé brusquement. Il ouvre les yeux
et voit que six hommes masqués et bien armés, montés sur des chevaux, ont fait
stopper la diligence. Certains sont vêtus de manteaux noirs et d’autres gris-
blanc dont ils ont remonté le col. Deux d’entre eux s’approchent des
portières. Il remarque qu’ils sont armés de deux pistolets et d’un sabre,
qu’ils ont encore passé deux pistolets dans leurs ceintures garnies de balles.
Ils demandent la bourse ou la vie disant qu’à la moindre résistance ils
tueraient tout le monde. Ils ordonnent au cocher de faire sortir le carrosse
du chemin pour le conduire dans les bois, mais le cocher, tournant violemment
la flèche qui sert à faire pivoter le véhicule, la casse. La diligence reste
donc sur place et les deux hommes restés près des portières mettent alors
pied-à-terre et obligent les voyageurs à descendre un par un de chaque côté.
Ils leur font vider leurs poches puis les fouillent avant de les faire
s’asseoir tous ensemble. Parmi les quatre restés à cheval, deux autres mettent
pied à terre et fouillent les paniers placés à l’avant et à l’arrière de la
diligence, pendant que les deux autres à cheval qui surveillaient le chemin
viennent garder les prisonniers
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