Prisonniers de guerre
EAN13
9782348044168
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Prisonniers de guerre "indigènes"

Visages oubliés de la France occupée

La Découverte

Indisponible
Cette nouvelle édition, actualisée suite aux récentes découvertes sur le
massacre de Thiaroye, donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du
mépris dont s'est rendu coupable l'État, durant l'Occupation, mais aussi par
la suite, vis-à-vis de ses propres soldats.
Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits
prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l'Allemagne, les
prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags
répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont
internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts
singuliers tant avec l'occupant qu'avec la population locale qui les
réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu'en
janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles
allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis.
À la Libération, certains ont attendu très longtemps d'être rapatriés, tandis
que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été
massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé
réclamer les soldes de captivité. L'État français a fait croire à une
rébellion armée pour camoufler l'ignominie et nie, encore aujourd'hui, les
faits. Seuls l'exhumation des corps, le procès en révision, la réhabilitation
de ces combattants et de justes réparations mettraient un terme à ce mensonge
d'État.
Il fallait révéler cette histoire occultée qui donne la mesure de l'injustice,
du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'État français,
durant l'Occupation, mais aussi par la suite...
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