Nouveautés février

Essais

17,90

La Révolution russe comme on ne vous l’a jamais racontée

À la fin de décembre 1916, Raspoutine avait lancé cet avertissement au tsar Nicolas II : « Pas un des membres de votre famille ne restera vivant plus de deux ans. Le peuple russe les tuera ! »

Avec 1917, une passion russe, Max Gallo nous fait vivre cette révolution fulgurante qui s’appuie sur la désespérance d’un peuple affamé et violenté par un pouvoir tsariste autocratique.

Pendant ces jours de fièvre, nous rappelle Max Gallo dans un récit époustouflant, on chante La Marseillaise. Peu à peu, pourtant, c’est le portrait d’un Lénine froid et calculateur qui se dessine derrière les promesses faites au peuple : l’inspirateur implacable d’une « dictature du prolétariat » que Staline tournera à son seul profit, installant l’un des régimes totalitaires les plus sanguinaires que l’humanité ait connus.

« Un siècle après la révolution bolchevique d’octobre 1917, ses conséquences pèsent toujours sur le destin de la Russie et celui du monde. Pour comprendre le temps présent, il faut que revivent ces destins brûlés à vif dans les flammes des espérances et des illusions. »


16,90

« Depuis le 11 septembre 2001, c’est par milliers que les démocraties modernes comptent leurs citoyens assassinés, victimes d’une guerre identitaire. Nous n’en sortirons victorieux qu’à la condition de transmettre la connaissance et l’amour de notre démocratie. Mais comment faire si l’histoire de celle-ci n’est pas enseignée ? Et pire encore, si cette histoire, qui est la nôtre, fait l’objet d’un rejet, d’une scandaleuse dissimulation ?
Pendant des siècles, l’Europe de l’Ouest était les confins du monde connu où les exclus, les commerçants, les aventuriers, les convertis de toutes sortes sont venus s’amalgamer pour inventer une civilisation où tous seraient des citoyens de plein droit.
Notre précieuse identité, c’est d’abord celle d’un peuple de bâtards, seul capable de penser le droit et la liberté universels. Il y a en chacun de nous un Grec, qui, depuis deux mille cinq cents ans, arpente l’agora en améliorant sa définition du juste et de l’injuste, un Juif qui ne cesse d’interroger la langue pour lui faire dire un droit universel, et tout un peuple de bâtards qui met son génie à leur prêter main-forte.
Voilà notre véritable identité, celle que nous devons chérir (avant toutes les autres). Cette identité, elle est ce que nous sommes de plus élevé. Elle est la seule qui vaille qu’on la revendique haut et fort, que notre fierté la féconde, qu’on la défende quand elle est attaquée, et qu’on l’aime passionnément.
Pour l’heure, elle est une Belle au Bois Dormant. Cachez cette identité que je ne saurais voir se penche sur elle pour lui dire que l’heure du réveil est venue. »
 

P.V.


Survivre à une enfance brisée

Philippe Rey

18,00

En 1968, dans la cathédrale de Fribourg, Daniel Pittet, neuf ans, rencontre le père Joël Allaz, qui l’invite à le suivre dans son couvent. Le calvaire de l’enfant débute : durant quatre ans, Daniel sera violé par ce prêtre manipulateur.
La voie de la guérison est longue, mais le soutien de ses proches et sa foi le sauvent : il s’insère dans la vie professionnelle, se marie et fonde une famille de six enfants.
Au début des années 2000, Daniel dénonce son violeur, dont il réussit à faire reconnaître les crimes par l’Église. Aujourd’hui, il prolonge sa lutte, pour les autres victimes de la pédophilie.
Ce témoignage bouleversant et paradoxalement lumineux est celui d’un homme debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force inouïe de pardonner à son bourreau.

Ce récit est suivi en postface d’un entretien avec le père Joël Allaz, démarche hors du commun car rare est la parole publique d’un pédophile.


Geneviève Delpech a raconté dans un précédent livre (Le don d'ailleurs, Pygmalion 2015) comment son don de voyance, ses capacités de médium, s'étaient imposés dans sa vie et comment ils avaient bouleversé son quotidien, sa vie paisible et tranquille aux côtés de Michel, son mari et une vedette de la chanson française. Alors, Michel était à ses côtés, et malgré les caprices de la maladie, leur vie était bercée par leur amour.
Puis vint l'heure de la séparation, lorsque Michel quitta ce monde pour l'autre. Vinrent le chagrin, la peine, puis, les jours passant, l'irrésistible envie de renouer le contact avec celui qui lui manquait tant. Mais comment faire ? Dans ce nouvel ouvrage, Geneviève Delpech raconte aux lecteurs comment elle est parvenue à renouer le dialogue avec son mari disparu et comment, d'un monde à l'autre, ils continuent à dialoguer et à partager un amour toujours vivace.


18,50

La première fois qu’elle apparaît dans sa loge, accompagnée de sa mère, au théâtre du Palais-Royal, Jenny n’a pas dix-sept ans. Sous son bras l’énorme dossier dans lequel, depuis son plus jeune âge, elle colle tous les articles consacrés à son idole. Parmi eux des documents rares, dont Line elle-même a oublié l’existence.
Intriguée, émue, Line suit le parcours de cette jeune fille timide et introvertie, elle l’encourage dans ses études, elle décèle son habileté dans le maniement d’Internet et des réseaux sociaux. Puisque Jenny la connaît si bien, pourquoi ne deviendrait-elle pas un jour la dépositaire de ses archives ?
Dix ans ont passé, l’ado maladroite a laissé la place a une jeune femme ambitieuse et déterminée. Jenny veut devenir l’unique, l’indispensable auprès de Line. C’est le début d’une incroyable supercherie. Pour plaire à sa star, Jenny s’invente une vie secrète, un héritage extraordinaire. Afin de mettre à l’écart son entourage, pour capter seule son amour, elle se perd dans une mythomanie sans issue.
Quatre ans plus tard, Line s’interroge. Comment s’est-elle laissée entraîner dans cet engrenage ? Pourquoi ses proches, si attentifs à la protéger, n’ont-il jamais conçu le moindre doute ? Qui était réellement Jenny ?