• Une lecture qui tient en haleine !

    Ériana quitte le territoire des Terres avec la certitude que la prophétie ne s’est pas trompée. Il est clair qu’elle seule peut contrer les projets de la Velpa. Et pour cela, elle doit mettre la main sur les artefacts restants avant ses adversaires. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de ses coéquipiers. Commence alors pour les équipes des Mages du vent une course contre la montre.

    On suit tour à tour l’avancée du groupe d’Ériana et celle de l’équipe de Gabrielle, envoyée à Arden, la cité des Eaux. Aucune des deux n’a la tâche facile et l’alternance entre les deux permet de donner du rythme au récit. Ce qui rend ce roman très prenant. Les obstacles sont nombreux et imprévisibles. Et visiblement, Ériana et ses compagnons ne sont pas au bout de leurs peines si on en croit la fin de ce second tome… qui donne envie de se jeter sans attendre sur la suite !

    Sans surprise, suivre Ériana et Setrian est toujours un grand plaisir. Mais grande nouveauté, on retrouve Gabrielle ainsi que la famille Huyeïl, et ça c’est agréable. On découvre également Arden, la cité des Eaux, et son fonctionnement profondément inégalitaire où nos amis vont tout de même trouver quelques alliés inestimables.

    Clélie Avit nous offre un deuxième tome palpitant. Elle n’épargne rien à ses personnages, n’hésitant pas à les faire souffrir et à leur infliger épreuve sur épreuve. Les décisions que doivent prendre nos héros sont déchirantes et lourdes de conséquences, rendant l’ensemble beaucoup plus crédible et réaliste.

    En conclusion, un tome captivant. Les personnages en voient de toutes les couleurs, ce qui les rend humains et d’autant plus touchants. Il me tarde de pouvoir lire la suite afin de connaître le destin de la Friyie.