Clara

http://claraetlesmots.blogspot.fr/

Une lectrice sans prétention, amoureuse de la vie qui habite au bout du monde (ou presque). Et un blog pour parler lectures : http://claraetlesmots.blogspot.fr

Le Cherche Midi

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23 novembre 2009

Je n'ai pas accroché, je me suis ennuyée ...
A partir de la 280ème page sur 350, le livre commence à présenter un intérêt.... Bien dommage.

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18 novembre 2009

Magnifique ...

Parler de Marguerite Duras, c’est comme vouloir rajouter sa petite touche personnelle à un portait de l’une des grandes figures de la littérature Française. Généralement, on l’associe à son œuvre entière, l’auteur se substituant alors à l’ensemble de ses écrits.

Deux possibilités s’offrent à moi : piocher gaiement parmi l’un des nombreux avis existants : modifier un mot ici ou là, une formulation (c'est-à-dire l’art de faire du neuf avec de l’ancien), ou plus simplement de vous dire comment j’ai vécu le livre.

Je l’ai ressenti avec ce ballet, cette danse sans fin de non dits sensuels, ces mots peu nombreux mais si justes, et puis le rythme des phrases. Ce rythme lancinant, entraînant, qui provoque des vertiges ou qui fait tourner la tête. Inconsciemment, on cale sa respiration pour suivre, pour goûter au mieux cette cadence. Cadence des mots, cadence des émois …

Et, tout le génie de Marguerite Duras réside là. Elle arrive par cette jeune fille de quinze ans, à nous faire découvrir, revisiter la volupté, les troubles, le plaisir de la chair et sans jamais tomber dans la vulgarité ou dans le sale.

Magnifique !

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13 novembre 2009

HUMOUR ET BRIO

Marie Desplechin, un nom qui il y a quelques mois m’était totalement inconnu. Si on m’avait posé la question « La connaissez-vous ? » sans me donner plus de renseignements, j’aurais fait mine de réfléchir, moue dubitative de l’intellectuelle qui cherche dans son grand et immense savoir, puis j’aurais émis un :
-Euh… non, je ne vois pas. Désolée.

Dans cette situation indélicate, on peut essayer de grappiller des indices. Et pour la circonstance, afficher un air innocent, benoît: est-ce que c’est une femme politique ? Non. Bon… si elle fait partie des personnes qui font la une ou même la dernière page des magazines people, ce n’est pas la peine d’aller plus loin….
Car je suis archi nulle dans ce domaine.
« Un pas de plus », comme dans une danse où les temps sont gais mais énergiques. Je me suis laissée emporter par ses nouvelles où lire cette verve vive, rythmée est un réel plaisir. Du pur bonheur !

Une auteure qui ose parler de sujets sensibles ou d’autres plus légers avec humour et brio.

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10 novembre 2009

EPOUSTOUFLANT...

Je l’ai terminé depuis hier et je suis toujours sous son emprise : sonnée, époustouflée, estomaquée…
Dès que j’ai fait la connaissance de ce p’tit garçon, Nicolas, je n ‘ai plus eu envie de le quitter. Mais, pourquoi une classe de neige peut provoquer de telles peurs, de telles inquiétudes chez un gamin? Comme un mauvais pressentiment, on a la certitude que quelque chose de terrible va se passer : laquelle, et pourquoi ?

Je suis retournée… sidérée par l’histoire et par son rythme, épatée par le style, par cette facilité de l’auteur à nous raconter tout ce qui peut se passer dans la tête d’un enfant.

Une seule certitude : une fois de plus, il va me falloir plusieurs jours pour récupérer.

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5 novembre 2009

UN CONDENSE DE GAIETE

L’échappée belle : un cycliste qui se détache du groupe et qui sème les autres coureurs ? Ou alors un cycliste tout simplement heureux, heureux de vivre et d'avaler le bitume sur sa selle.

Sauf que notre homme n’est pas forcément un accro de la petite reine et qu'il n'est pas tout seul. Ils sont quatre en tout, quatre à se faire une échappée belle : Garance, Simon, Lola et Vincent. Une fratrie unie comme les doigts de la main et qui le temps d’un week-end va se retrouver comme avant.

Avec eux, j’ai rigolé, j’ai souri à leurs jeux de mots (façon jespspeekenglishverywell) et à leurs souvenirs d’enfance, d’adolescence qui ont fait ressurgir les miens. Mes cheveux qui sentaient le gel, les tubes interplanétaires de cette époque, les discussions «ouais, quand on sera …» partagées avec la meilleure copine ,l’insouciance, et puis cette envie de grandir mêlée à de l’appréhension.

Un livre est à offrir à votre patron s’il vous voit mettre du stabilo sur vos ongles, à la dame coincée du cinquième qui semble avoir été vieille et sérieuse toute sa vie ou à votre belle-soeur BCBG car au fond vous l'aimez bien.

Un vrai condensé de gaieté pour ne pas oublier la joie de vivre même si l’on est devenu « des grands » avec des responsabilités.

Maintenant, le cœur un peu pincé de nostalgie, j’ai envie de téléphoner à mes sœurs pour trouver et parler encore de ces instants qui datent d’hier. Et puis, je vais montrer la chorégraphie trop, trop top de Bananarama à mes filles.