L'isoloir des illusions. Arlette, Franz-Olivier, Mazarine, et les autres...
EAN13
9782841867516
ISBN
978-2-84186-751-6
Éditeur
Michalon
Date de publication
Collection
La concierge est dans l'escalier
Nombre de pages
254
Dimensions
20 x 13,2 x 2,2 cm
Poids
285 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'isoloir des illusions. Arlette, Franz-Olivier, Mazarine, et les autres...

De

Michalon

La concierge est dans l'escalier

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Au-delà de pour qui et pourquoi vote-t-on, la vraie question est : d'où vote-t-on ? Une trentaine de personnalités culturelles et intellectuelles se prêtent au jeu de la confession isoloir pour raconter leur premier vote et l'évolution de leurs idéaux de jeunesse, des années De Gaulle à Hollande.
Pourquoi l'écrivaine Benoîte Groult, qui vote pour la première fois en 1945, est-elle devenue une féministe en colère à l'âge où d'autres font de la confiture ? Comment l'écrivain Philippe Sollers qui refuse de voter aujourd'hui, est-il passé de " Vive De Gaulle " à Mao ? Est-ce par crise d'ado ou d'Œdipe contre son père d'extrême-droite que le journaliste Laurent Joffrin s'engage dans les jeunesses socialistes, " une gauche qui savait encore rêver " ? Pourquoi le philosophe Alain Finkielkraut, un ancien gauchiste de Mai 68 est-il devenu depuis le serial killer de la pensée soixante-huitarde ? Punk dans les années 90, comment l'écrivain François Bégaudeau est-il passé " d'élections piège à cons " à " mieux vaut voter contre " ? À qui peut bien penser Mazarine Pingeot, elle qui se dit " socialiste par fidélité " derrière son premier isoloir ?
Une trentaine de journalistes, écrivains et artistes engagés de toutes sensibilités politiques et générations, racontent leur premier bulletin de vote. Du premier isoloir des illusions à celui des regrets, que reste-il de leurs idéaux de jeunesse ? Quand on a vingt ans, on veut encore changer le monde, à quarante, le monde nous a déjà changés. On vote comme on vit et vieillit. Peut-être. Avec le temps, il paraît que nos rêves s'embourgeoisent, que le radical devient conformiste, que l'idéaliste passe chez l'ennemi réaliste. Et pourtant, les dimanches d'abstention, la montée récente des extrêmes-droites européennes et des populismes décomplexés nous rappellent qu'il n'y a pas d'âge de raison ni de sagesse. Pour les bulletins de la colère, les abstentionnistes de tous bords (parti ô combien fédérateur) et les électeurs du vote blanc, la politique politicienne est le cimetière des promesses. Comment est-on passé du rêve du suffrage Universel à " élections, piège à cons " jusqu'aux " Tous pourris ! " d'aujourd'hui ? En quoi les accidents de l'Histoire influencent-ils la voix des urnes et la fabrique des pensées d'une génération ? L'acte même de voter a-t-il encore un sens pour les enfants du numérique et de la mondialisation à portée de clic ? Pour réfléchir " tous ensemble, tous ensemble ", comme chante l'éternel slogan des pavés, une trentaine de journalistes politiques, écrivains et artistes engagés racontent le premier isoloir de leurs utopies de jeunesse. Pas de secret, pas de tabou, c'était avant, pour une présidentielle, des élections européennes ou des municipales, dans la France de De Gaulle ou de Hollande. Isoloir trompe l'œil ou miroir fidèle de ce qu'ils sont devenus ? À travers la grande Histoire et la petite histoire intime de ces faiseurs et défaiseurs d'opinion (aussi décriés que les politiques), c'est un portrait de(s) France(s) et une traversée du siècle qui raconte les mutations des idéaux individuels et universels. Au-delà du clivage réducteur gauche/droite, c'est un jeu des 7 familles politiques qui se dessine selon les héritages de pensées aujourd'hui mondialisées.Pourquoi l'écrivaine Benoîte Groult, qui vote pour la première fois en 1945, est-elle devenue une féministe en colère à l'âge où d'autres font de la confiture ? Comment l'écrivain Philippe Sollers qui refuse de voter aujourd'hui, est-il passé de " Vive De Gaulle " à Mao ? Est-ce par crise d'ado ou d'Œdipe contre son père d'extrême-droite que le journaliste Laurent Joffrin s'engage dans les jeunesses socialistes, " une gauche qui savait encore rêver " ? Pourquoi le philosophe Alain Finkielkraut, un ancien gauchiste de Mai 68 est-il devenu depuis le serial killer de la pensée soixante-huitarde ? Punk dans les années 90, comment l'écrivain François Bégaudeau est-il passé " d'élections piège à cons " à " mieux vaut voter contre " ? À qui peut bien penser Mazarine Pingeot, elle qui se dit " socialiste par fidélité " derrière son premier isoloir ?
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