Tu marches, il marche, vous marchez, moi, je cours
EAN13
9782889583768
ISBN
978-2-88958-376-8
Éditeur
Editions de la Salamandre
Date de publication
Collection
Marcher avec
Nombre de pages
167
Dimensions
19,9 x 13,1 x 1,6 cm
Poids
233 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Tu marches, il marche, vous marchez, moi, je cours

De

Editions de la Salamandre

Marcher avec

Offres

Icône du sport français, Marie Dorin livre pour la première fois un texte personnel sur l'empreinte que la marche laisse dans sa vie. Dotée d'une imagination débordante, elle raconte sa peur et sa fascination pour les animaux sauvages et ses souvenirs d'escapades plus vrais que nature. Un récit littéraire exclusif, authentique et plein d'humour.
Championne olympique et quintuple championne du monde de biathlon, Marie Dorin est une figure marquante du sport français. Ayant quitté le sport de haut niveau en 2018, elle se consacre à de nouvelles passions dont l'écriture. Ce récit est son premier livre. Extrait "La troupe d'enfant silencieuse encadrait le conteur qui a fini par rassembler autour de lui tous les jeunes du groupe, suspendus à ses lèvres. Malin, mon père n'a pas raconté toute l'histoire d'un seul trait. Il faisait des pauses. Style il racontait l'histoire pendant une demiheure, puis prétendait devoir se reposer, ou boire, ou vouloir parler avec un autre adulte. Et nous laissait ainsi en proie au désir brûlant de connaître le destin des personnages. Et aux questions. Pourquoi la femme n'aimait pas l'homme ? Comment tout cela allait-il finir ? Mal, on s'en doutait. Et ça nous fascinait encore plus. On marchait en silence, en repensant au récit. Petit à petit, l'histoire se diluait dans l'air, emportée par le chant des oiseaux qui semblait-il, avaient soudain repris leurs trilles sautillants. La femme s'était évaporée et la forêt avait retrouvé une allure de forêt. Les arbres se distinguaient de nouveau par la forme de leurs feuilles et la couleur de leurs troncs, les bruits retrouvaient leurs propriétaires : oiseaux, vent, pas sur les brindilles etc. Chaque élément reprenait ses contours respectifs et se dissociait de la forêt qui unifiait l'instant précédent ses habitants en un ensemble mystérieux. Jusqu'au moment où de nouveau, la marche devenait trop longue et que l'histoire reprenait vie avec la voix de mon père."
S'identifier pour envoyer des commentaires.