NOUVEAUTÉS OCTOBRE 2015

LITTÉRATURE

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17,00

Mai 1940. Fuyant l'invasion allemande, les habitants d'un petit village du nord de la France partent sur les routes comme des millions d'autres Français. C'est la débâcle mais le maire qui les conduit se veut rassurant. Il est épaulé de Mado, sa femme, qui soutient le moral des villageois lorsque le courage vient à manquer. Dans leur exode, ils emmènent avec eux un petit réfugié allemand. Son père, un opposant au régime nazi en fuite, le recherche et croise dans son infortune un soldat écossais. Les deux hommes vont fraterniser au cours d'une traversée mémorable d'un pays tombé à l'abandon... En mai, fais ce qu' il te plaît est le récit romancé de l'exode de 40. Les auteurs signent ici une fresque colorée d'un drame resté vivace dans les mémoires.


Robert Laffont

En Chine, au milieu des années 1950. Rong Jinzhen, jeune homme fragile et introverti, est recruté par l'unité 701, une agence gouvernementale secrète spécialisée dans le contre-espionnage : les autorités considèrent ce génie des mathématiques comme le seul capable de déchiffrer le code Purple, un code d'une complexité diabolique qui menace la sécurité de la République populaire, engagée dans la guerre froide. Enfermé dans un bunker, à l'écart du monde, Rong Jinzhen s'attelle à la tâche – sans savoir encore qu'il va bientôt lui falloir relever un défi d'une tout autre ampleur... Des années plus tard, le biographe de ce héros de l'ombre, devenu une véritable légende, part à la rencontre de ceux qui l'ont connu ; chaque nouveau témoignage va éclairer d'un jour étonnant la personnalité hors du commun de Rong Jinzhen.
Par le biais de ce roman d'espionnage moderne et sophistiqué, qui est aussi une fable philosophique sur le génie et la folie, Jia Mai nous invite à une plongée fascinante au coeur de la Chine de Mao.


Antoine est un jeune homme timide qui rêve d’être un héros. Rose est une violoncelliste de talent, mais qui a perdu sa flamme intérieure. Et le Paradis est un somptueux cinéma, où le vieux Camille invite à rêver en projetant des films tous les dimanches soirs. Lors d'une nuit glaciale, une tempête de neige enveloppe le petit village, et Camille meurt. C’est à Antoine qu’il revient de continuer à faire vivre le Paradis, seule animation du village.
Mais des choses étranges se passent. Dans le cœur solitaire d’Antoine, Camille n’a pas disparu, il est même là qui lui parle et le conseille chaque fois qu’Antoine se retrouve seul dans le cinéma, presque abandonné.
Et puis surtout la mairie décide de vendre le Paradis, et le promoteur qui compte l’acheter va le détruire pour profiter du terrain. Soudainement Antoine n’est plus seul et c’est tout le village qui va se battre pour sauver le cinéma de Camille, la mémoire du village. Même Rose, la discrète musicienne, revenue dans la maison de son enfance depuis quelques semaines…
Se souviendra-t-elle d’Antoine avec qui elle avait joué, enfant, aux châteaux de sable, plusieurs juillets de suite ? Est-ce seulement dans les films projetés au Paradis que des femmes comme Rose tombent amoureuses d’hommes comme Antoine ?


7,50

Lampedusa. Une nuit d’octobre 2013, une femme entend à la radio ce nom aux résonances multiples. Il fait rejaillir en elle la figure de Burt Lancaster - héros du Guépard de Visconti et du Swimmer de Frank Perry - puis, comme par ressac, la fin de règne de l’aristocratie sicilienne en écho à ce drame méditerranéen : le naufrage d’un bateau de migrants. Écrit à la première personne, cet intense récit sonde un nom propre et ravive, dans son sillage, un imaginaire traversé de films aimés, de paysages familiers, de lectures nomades, d’écrits antérieurs. Lampedusa, île de littérature et de cinéma devenue l’épicentre d’une tragédie humaine. De l'inhospitalité européenne aussi. Entre méditation nocturne et art poétique À ce stade de la nuit est un jalon majeur dans le parcours littéraire de Maylis de Kerangal.
Entre méditation nocturne et art poétique À ce stade de la nuit est un jalon majeur dans le parcours littéraire de Maylis de Kerangal.


20,00

« Existe-t-il une expérience plus désirable que celle de la joie ?

Plus intense et plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie est la manifestation de notre puissance vitale. La joie ne se décrète pas, mais peut-on l’apprivoiser ? La provoquer ? La cultiver ?

J’aimerais proposer ici une voie d’accomplissement de soi fondée sur la puissance de la joie. Une voie de libération et d’amour, aux antipodes du bonheur factice proposé par notre culture narcissique et consumériste, mais différente aussi des sagesses qui visent à l’ataraxie, c’est-à-dire à l’absence de souffrance et de trouble.

Pour ma part, je préfère une sagesse de la joie, qui assume toutes les peines de l’existence. Qui les embrasse pour mieux les transfigurer. Sur les pas de Tchouang-tseu, de Jésus, de Spinoza et de Nietzsche, une sagesse fondée sur la puissance du désir et sur un consentement à la vie, à toute la vie……Pour trouver ou retrouver la joie parfaite, qui n’est autre que la joie de vivre. »


 Frédéric Lenoir

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