NOUVEAUTÉS MARS 2015

LITTÉRATURE

8,50

« Je n’ai jamais été très douée avec les mots. Ceux qu’il faut prononcer,
échanger
. Les miens restent bloqués à l’intérieur, encombrés au moment de sortir, disparus. Ils me reviennent quand il n’y a plus personne pour les recevoir. »
C’est dans une grande maison isolée au bord d’un fleuve que Clara vient se réfugier après une rupture amoureuse. Là, elle passe ses journées dans l’atelier à sculpter d’aériennes silhouettes, des mobiles qui touchent terre.
Au contact de la nature et des gens du village, la jeune artiste va s’ouvrir peu à peu, reprendre pied. Jusqu’à ce qu’une nouvelle perte menace cet équilibre fragile…
Dans ce roman délicat, Ariane Schréder dépeint une femme discrète sur le chemin qui la mènera des mots du silence à ceux de la vie.


22,90

Mars 1943. Le Reich vient de perdre Stalingrad et le moral est au plus bas. Pour Joseph Goebbels, il faut absolument redonner du panache à l’armée allemande et porter un coup aux Alliés. Or sur le territoire soviétique, près de la frontière biélorusse, à Smolensk, ville occupée par les Allemands depuis 1941, la rumeur enfle. Des milliers de soldats polonais auraient été assassinés et enterrés dans des fosses communes. Dans la forêt de Katyn, aux abords de la ville, des loups auraient d’ailleurs déterré des fragments de corps. Qui est responsable de ce massacre ? L’Armée rouge sans doute. Pour Goebbels, c’est l’occasion rêvée pour discréditer les Russes et affaiblir les Alliés. Il a l’idée d’envoyer sur place une autorité neutre, le Bureau des crimes de guerre, réputé anti-nazi, pour enquêter objectivement sur cette triste affaire. Le capitaine Bernie Gunther, qui y officie est la personne idéale pour accomplir cette délicate mission. Gunther se retrouve dans la forêt de Katyn avec une équipe pour exhumer les quatre mille corps des officiers polonais et découvrir la vérité, quelle qu’elle soit.


Quelques jours avant Noël, un drôle de drame va se jouer dans un vieil immeuble du cœur de Paris totalement paralysé par vingt centimètres de neige.
Le beau Max est accessoiriste de cinéma, hyperactif et rongé par une collection de tics et de tocs. Il partage un appartement capharnaüm avec son cousin Raphael, rêveur incorrigible et bricoleur de génie. Leur fragile tranquillité ne va pas tarder à voler en éclats grâce à cinq femmes dévorantes qui veulent à tout prix leur bonheur. L’infernal binôme de leurs mères jumelles, Louise, la jeune provinciale qui se prend pour Rita Hayworth, Cécile, la brillante prof de fac portée sur la bouteille et Eva, la grande bourgeoise en cavale vont chacune à sa manière les forcer à sortir de leur cocon.
Dans ce roman drolatique aux allures de conte d’hiver, il s’agira alors pour Max et Raphael d’affronter courageusement le passé, les préjugés et l’inquiétant regard des autres.


23,50

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Roques.
Gary Shteyngart, l'auteur facétieux de Super triste histoire d'amour, a d'abord été le petit Igor, frêle garçon juif et asthmatique, courant gaiement autour de son premier amour, Vladimir... qui n'est autre que l'immense statue de Lénine à Leningrad.
Quand Igor quitte la Russie pour New York, c'est une nouvelle vie qui commence, celle d'un fils d'émigrés dépassé par les ambitions de ses parents, qui le rêvent avocat et le rebaptisent Gary, parce que ce " bon à rien " a " déjà assez d'emmerdes comme ça ".
Dans ses hilarants mémoires Gary Shteyngart nous dévoile tout, du cocktail détonant de son éducation russo-américaine à ses déconvenues amoureuses. Mais ce disciple littéraire de Groucho Marx et de Woody Allen a plus d'un tour dans son sac. Ses " Mémoires " s'imposent d'emblée comme un chef-d'œuvre de l'humour juif, et une formidable leçon de vie.


roman

Grasset

18,50

«Je pouvais voir mon fils jouer avec le chien de notre petite voisine. Ma femme me parlait :
- La peau me brûle, je perds mes cheveux et mes ongles jaunissent... Je suis allée consulter un spécialiste, le docteur Zenger, et figure-toi qu'il a fini par trouver la cause de cette maladie. Tu veux connaître la cause, Jacques ?
- Oui
- C'est toi. C'est toi, Jacques.
- Moi ?
- Oui... D'ailleurs, tu apprendras que maintenant cette maladie porte ton nom, c'est une blanchoïte aigüe.
(Je m'appelle Jacques Blanchot.)
- Pour le moment, il n'y a rien à faire pour la soigner... Ni traitement... Ni crème... Alors... il faudrait que tu partes.
- Quand ça ?
- Maintenant... Ca commence à me gratter.»