Alain-Fournier rêvait « d'un amour impossible et lointain ». Il l'a trouvé à Paris le jour de l'Ascension 1905 en la personne d'Yvonne Toussaint de Quiévrecourt. Il l'a revue à la Pentecôte, il lui a parlé, puis pendant huit années, il a tissé autour d'elle la figure idéale d'Yvonne de Galais. En août 1913, ils se sont revus longuement à Rochefort alors qu'elle était mariée et mère de deux enfants. Puis, Alain-Fournier lui a envoyé Le Grand Meaulnes en lui demandant son avis. Malgré les sollicitations dont elle fut l'objet, la véritable Yvonne n'a jamais voulu s'exprimer. Elle s'est éteinte cinquante ans après le poète sans avoir dit un mot. Cette biographie lui donne la parole. Elle s'appuie sur de nombreux documents et sur mon intuition de femme.
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