- EAN13
- 9782807309548
- Éditeur
- De Boeck supérieur
- Date de publication
- 12/2017
- Collection
- Perspectives éduc./formation
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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École des filles, école des femmes : L'institution scolaire face aux parcours, normes et rôles professionnels sexués
L'institution scolaire face aux parcours, normes et rôles professionnels sexués
Hélène Buisson-Fenet
De Boeck supérieur
Perspectives éduc./formation
Autre version disponible
Les résultats des enquêtes internationales sur les acquis scolaires des élèves
révèlent que, depuis une dizaine d’années, les filles font preuve de
meilleures performances globales – un écart qui se creuse encore lorsqu’on
s’intéresse à l’expression de la motivation ou des projets professionnels.
Pourtant, l’autocensure féminine perdure à l’entrée des filières
prestigieuses, notamment dans les études scientifiques, et les garçons
montrent davantage de facilité à transformer leur capital scolaire en
ressources professionnelles, au moment de l’insertion comme en cours de
carrière.
Les auteurs de cet ouvrage actualisent, approfondissent et renouvellent le
débat sur la sur-réussite féminine à partir de trois questionnements
clairement délimités :
– dans quelle mesure certaines trajectoires académiques laissent entrevoir un
phénomène d’autosélection, mais aussi de déperdition proprement
institutionnelle des filles ?
– en quoi les stéréotypes féminins dans l’espace scolaire régulent aussi les
interactions des filles entre elles et avec les professionnels de
l’enseignement ?
– que révèle la place des femmes dans l’institution scolaire sur leurs
trajectoires professionnelles, et à quelle légitimité sociale répond
l’activité éducative lorsqu’on lui assigne une main-d’oeuvre massivement
féminine ?
Au final, les contributions de ce volume montrent l’intérêt de poursuivre,
développer et affiner les analyses sur les rapports sociaux de sexe dans la
sphère éducative. Il nous appartient de prendre conscience de leurs effets.
révèlent que, depuis une dizaine d’années, les filles font preuve de
meilleures performances globales – un écart qui se creuse encore lorsqu’on
s’intéresse à l’expression de la motivation ou des projets professionnels.
Pourtant, l’autocensure féminine perdure à l’entrée des filières
prestigieuses, notamment dans les études scientifiques, et les garçons
montrent davantage de facilité à transformer leur capital scolaire en
ressources professionnelles, au moment de l’insertion comme en cours de
carrière.
Les auteurs de cet ouvrage actualisent, approfondissent et renouvellent le
débat sur la sur-réussite féminine à partir de trois questionnements
clairement délimités :
– dans quelle mesure certaines trajectoires académiques laissent entrevoir un
phénomène d’autosélection, mais aussi de déperdition proprement
institutionnelle des filles ?
– en quoi les stéréotypes féminins dans l’espace scolaire régulent aussi les
interactions des filles entre elles et avec les professionnels de
l’enseignement ?
– que révèle la place des femmes dans l’institution scolaire sur leurs
trajectoires professionnelles, et à quelle légitimité sociale répond
l’activité éducative lorsqu’on lui assigne une main-d’oeuvre massivement
féminine ?
Au final, les contributions de ce volume montrent l’intérêt de poursuivre,
développer et affiner les analyses sur les rapports sociaux de sexe dans la
sphère éducative. Il nous appartient de prendre conscience de leurs effets.
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