- EAN13
- 9782251919423
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 17/11/2023
- Collection
- Domaine étranger
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 15,50
Les essais ici réunis, et pour la plupart inédits en français, datent des
années 1920, jusqu’au départ pour l’exil, en 1934. C’est une période où Zweig
connaît la célébrité à travers une production abondante, parcourt l’Europe en
répondant à de multiples invitations, mais aussi une période de profonde
désillusion. L’écrivain se sent étranger au monde qui l’entoure, avec
l’effacement de l’utopie européenne, la défiance face à l’idée d’un progrès de
l’Histoire, l’effacement de l’individu sous le poids du collectif. Un premier
volet rassemble les critiques d’une modernité placée sous le signe d’une «
uniformisation » généralisée. Avec, en contrepoint, un espoir offert par la
littérature et la fréquentation des grandes oeuvres (Tolstoï, Proust, Romain
Rolland, Rilke, Hesse, Thomas Mann…). Un recours – « le livre comme accès au
monde » –, auquel fait écho la relation complexe de Zweig à la judéité,
illustrée par un dernier volet, « la contribution du peuple juif à la
civilisation », regroupant des textes « tardifs », après que l’écrivain a
rejoint l’Amérique. Le présent volume, dans sa composition, épouse au plus
près « l’optimisme du désespoir » propre à Stefan Zweig. Une confiance ultime
proclamée en « l’invincibilité de l’esprit » dont Zweig veut se convaincre
mais qui ne le retiendra cependant pas, en 1942, lorsque le hiatus avec la
réalité lui deviendra trop insupportable, « de préférer mettre fin à une vie
pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus
pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre ».
années 1920, jusqu’au départ pour l’exil, en 1934. C’est une période où Zweig
connaît la célébrité à travers une production abondante, parcourt l’Europe en
répondant à de multiples invitations, mais aussi une période de profonde
désillusion. L’écrivain se sent étranger au monde qui l’entoure, avec
l’effacement de l’utopie européenne, la défiance face à l’idée d’un progrès de
l’Histoire, l’effacement de l’individu sous le poids du collectif. Un premier
volet rassemble les critiques d’une modernité placée sous le signe d’une «
uniformisation » généralisée. Avec, en contrepoint, un espoir offert par la
littérature et la fréquentation des grandes oeuvres (Tolstoï, Proust, Romain
Rolland, Rilke, Hesse, Thomas Mann…). Un recours – « le livre comme accès au
monde » –, auquel fait écho la relation complexe de Zweig à la judéité,
illustrée par un dernier volet, « la contribution du peuple juif à la
civilisation », regroupant des textes « tardifs », après que l’écrivain a
rejoint l’Amérique. Le présent volume, dans sa composition, épouse au plus
près « l’optimisme du désespoir » propre à Stefan Zweig. Une confiance ultime
proclamée en « l’invincibilité de l’esprit » dont Zweig veut se convaincre
mais qui ne le retiendra cependant pas, en 1942, lorsque le hiatus avec la
réalité lui deviendra trop insupportable, « de préférer mettre fin à une vie
pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus
pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre ».
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